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L'histoire du projet STARLET... Starlet, c'est l'histoire d'un des premiers appareils photo en plastique, bon marché, commercialisé par Kodak, dans la deuxième moitié des années 60...Ce modèle a été trouvé sur une brocante par Tony Mazzocchin. Après le fameux achat, Tony découvre que les pellicules pour cet appareil ne sont plus fabriquées depuis des lustres...suite à des recherches sur internet, il en trouve 9 en tout pour tout (108 prises de vue) et elles lui parviennent du Japon. Quelques mois plus tard, Tony part à Rome, avec son Starlet en bandoulière...En visitant les vieux quartiers de la ville et surtout Cinecittà, il ramène des photos de devantures de bistrots, de magasins et des monuments. Une fois développées par Michel Miguet, photographe passionné par les techniques argentiques anciennes, ces images semblent venir d'une autre époque, d'un autre âge...vintage certes mais sublimes ! C'est alors que naît le projet STARLET : Tony décide de prendre en photo avec cet appareil, les commerçants de Voiron devant leurs boutiques, et Michel va les développer, dans les règles de l'art, sur du papier argentique. Comme aux débuts de la photographie, on prend son temps, on choisit les jours où la lumière convient, on pose, et on ne fait qu'une prise de vue par commerce, pas plus. Le projet STARLET a été en partie déterminé par cette contrainte technique. Tony est parti à la rencontre des commerçants de sa rue, puis de son quartier, de sa ville. Pendant ce temps, Michel développait, cherchait pour chaque image la meilleure façon de la mettre en valeur, en dépit parfois des tâches dues à la vieillesse de cette pellicule hors d'âge...
Fiche technique BROWNIE STARLET II camera : Pays de fabrication : Etats-Unis. Fabriqué de 1967. Indice de rareté en France : Très courant (dans les vide-greniers non spécialisés). Cet appareil je l'ai payé 2 euros dans une brocante. Le Starlet II semble avoir pris la succession du premier Starlet en 1967. Il s'agit toujours d'un 127 12 vues 4 x 4 Noir et blanc, couleurs, ou diapositives couleurs. Le boîtier est en plastique deux tons, avec la façade en métal. L'objectif a une ouverture de 13,5. La mise au point est fixe de 1,20 m à l'infini. Il y a une vitesse unique : 1/50 sec. En 1967 (catalogue Natkin), le Starlet II valait 29,50 francs. Le Fiesta R4 qui lui succédera pourra recevoir les flash cubes.
Les STARLET à la base du projét...Michel (le photographe) et Tony (prises de vues)...
Le résultat nous donne cette merveilleuse série de photographies, sensibles, humaines, modestes mais géniales, des commerces devant lesquels nous passons tous les jours, et que Michel et Tony nous donnent à voir avec un regard intemporel.
Stéphanie Miguet
