C'était le 20 juin 2014...
la nuit commençait à tomber à Voiron...
et tout le monde rentrait au poulailler...
dehors, quelque chose de bizarre se passait...
heureusement que les nouveaux élus avaient fait le nécessaire...
les caméras des surveillance prenaient le relais...
et surveillaient le bon citoyen dans son sommeil...
les artistes avaient envahi la ville...
une nouvelle langue apparaissait aux murs...
par magie le réverbère de la place se transforma ...
un jeu fut proposé...
et son prix à la clef...
seulement la Morge sortit de son lit...
pour attrapper les rêves...
des enfants...
des artistes, et des poètes...
les voironnais dormaient sur leurs deux oreilles...
mais pas tous...
masqués de leur créativité, les artistes...
se sentirent obligés...
de donner...
de nouveux noms...
aux rues...
à ce moment la, des humains venus d'ailleurs...
commencèrent à sortir...
du sous-sol...
une nouvelle civilisation sortait de terre...
on fit vite connaissance et...
on s'aperçut qu'on avait les mêmes intérêts...
pour l'égoûts et les couleurs...
le sourire aux lèvres...
on se questionna sur notre propre ligne de conduite...
on a trouvé quand même des choses à se dire...
les caméras de souveillance filmaient sans arrêt...
ces êtres etranges, laissant de plus en plus de traces...
sur leur passage...
il y avait des déchets partout...
même des cartons à pizzas...
les oeuvres grimpaient aux murs...
ce peuple s'exprimait à sa façon...
un peu partout...
avec les moyens du bord...
un verger d'idées avait poussé la nuit...
le jardin d'Eden des artistes...
le soleil commençait à se lever...
on se croyait à Venise, à Paris...
les étoiles filantes...
tombaient du ciel...
rentraient dans nos maisons...
en laissant une empreinte...
gaie et craie-ative...
sur leur passage...
Nous fiment à ce moment là, nos voeux respectifs...
et une colonne d'éléphants rejoignit le cortège...
Tout doucement la population se réveilla...
regarda par la fenêtre. L'été était revenu...
Pas à pas...
on s'aperçut...
que la ville ne serait plus comme avant...
la créativité et la poésie avaient laissé leurs traces...
et en soirée, on fit place à la musique...
la ville est à nous...arterférence?
Tony M.