Le 16, 17 et 18 mars je suis invité à Vienne (38) dans le cadre du festival : une vie, un arbre. Dans mon stand le Maille-Art sera à l'honneur cette année (ci-dessous, quelques œuvres reçues qui seront exposées à l'occasion de cette belle manifestation.  Pendant les trois jours du festival et sans arrêt, je ferai une performance laineuse en tricotant avec l'aide du public le "tricot sans fin"...

voici dessus les œuvres de Dentellebleue...

Merci à elles...

Tony M

Hier, 3 mars vers 9h30, j'ai mis les pussy-hat, que j'avais tricotés ces derniers quinze jours, sur les sculptures d'Aristide Maillol...au même moment, la conservatrice passait par là pour aller au travail...et pas contente du tout, mais pas du tout!!!...elle m'a demandé de les enlever, de ne plus recommencer...et surtout de ne pas les publier sur le net...donc, pour ne pas rater complètement mon rdv Parisien avec "l'art"...je suis resté de marbre et je me suis donné comme modèle sans aucune restriction...

Tony M

Le "pussy hat" est en passe de devenir l'accessoire de mode que l'on s'arrache. Le symbole de la protestation contre les dérapages sexistes de Donald Trump. Le symbole de la défense des droits civiques. Un symbole anti-Trump...Le mien, je l'ai tricoté en gris, pour soutenir toutes ces femmes qui se sont mobilisées le lendemain de l'investiture du président des Etas Désunis et qui continuent à protester, et pour montrer aussi que je ne suis pas d'accord avec cette façon de faire. C'est une situation très grave qu'on est en train de vivre en ce moment...Cet homme là (si on peut parler d'homme!) et très dangereux...tous les jours il fait un pas en arrière sur tout ce que l'homme civilisé à fait pendant des millénaires pour améliorer la condition humaine...pauvres de nous, va!

pour en savoir plus sur le PUSSY HAT voici un lien : http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-le-pussy-hat-l-accessoire-anti-trump-qui-s-arrache_2030567.html

 les liens du "Pussy hat Project ici : https://www.pussyhatproject.com/  https://www.pussyhatproject.com/knit/

Fabriquez votre Pussyhat et manifestez votre mécontentement...

Tony M

 "La légende"...

"...on raconte que les vaches étaient d’une beauté sans pareille. Elles avaient une telle abondance de lait, qu’on les trayait trois fois par jour, et souvent dans des étangs ! C’était en bateau qu’on allait lever la crème... Un jour, en battant la crème, les femmes du village, ont retrouvé un armailli qui était tombé du bateau, ..."

"(…) Alors aussi, sur les coteaux qui descendaient vers la plaine, les fruits avaient des proportions énormes : les grains de raisins étaient parfois si gros qu’on y mettait la boite (le robinet) et les poires si colossales, que c’était à coups de scie qu’on en abattait la queue !..." (Alfred Cérésole. Légendes des Alpes vaudoises. 1885).

"...on raconte qu'il fallait trois hommes pour ouvrir les portes des chalets, tellement les clefs étaient démésurées." (Tony Mazzocchin. Légendes du pays)

(Devant la chapelle Balthus)

Ce week end avec une douzaine de bénévoles on a accroché 403 pompons en laine, sur 30 arbres de Rossinière pour lancer "Les Nuits du Conte" qui auront lieu le 4,5 et 6 octobre dans ce charmant village du Pays d'Enhaut...

( Le long de la route du village)

(sur la place du village)

(chez les particuliers) 

 (devant l'église)

partout...

Les pompons ont été fabriqués par les "Pétolets"...et oui!

C'est ainsi qu'ils se nomment dans ce beau village de Rossinière!

 Tony M

Pour le 20 juin, un appel fut lancé pour prendre possession de la

ville la nuit, et y disséminer nos créations. L'idée était d'interagir avec l'espace urbain, à la manière des artistes de 

street-art, mais sans déteriorer et avec des matéiaux ephèmères.

Cinquante personnes ont participé à l'événement et 26 oeuvres urbaines ont été crées.   Le lendemain matin la ville n'était plus la même.  

  Elle avait un air de paradis...

Voici ma création fait main...

J'ai commencé par un patient travail au coin du feu, pendant trois mois... 

Puis,pour devenir de vrais pommiers, les platanes de la place St. Bruno, avaient besoin de quelques fruits...   

J'ai utilisé une pelote de laine pour chaque pomme...

     Sur la place il y a 15 platanes...

 Dix pommes par arbre, = 150 pelotes...

    Presque un jeu d'enfant...mais très physique comme travail.

Surtout l'accrochage.

Les photographies sont de Vincent Martin 

Tony M